
Les péripéties qui entourent le régime juridique de l’état d’urgence n’ont rien à envier au grotesque de la campagne pour les élections présidentielles qui se joue en ce moment en France. Dans les deux cas, les rebondissements sont multiples, l’incertitude règne, et le pire est toujours possible.
À propos de l’état d’urgence, la dernière péripétie en date est constituée par la décision n° 2017-624 QPC du 16 mars 2017, M. Sofiyan I. Le Conseil constitutionnel y annule une disposition relative aux assignations à résidence en se basant sur un moyen qu’il soulève d’office tout en balayant d’un revers de la main un argument pourtant non dénué de pertinence.
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